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Je vais créer un potager bio chez moi

Je vais créer un potager « bio » chez moi… et je vous invite à faire de même chez vous.

Pourquoi ?

Pour le plaisir de travailler la terre, d’en récolter des fruits saints, de manger des légumes goûteux, cultivés sans pesticides ni engrais chimiques, mais sortis d’une terre enrichie au compost que j’aurai préparé moi-même.

Dans mon potager, je pourrai sélectionner les meilleurs légumes, remettre en valeur de nombreuses variétés anciennes et indigènes qui tendent insidieusement à disparaître (près de 90 %…, et certaines ne se trouvent déjà plus dans aucun commerce).

Grâce aux anciennes techniques remises au goût du jour comme l’utilisation de compost, de paillage, la fabrication de purins (d’orties, de consoude, de fougères, de sureau, de prêle etc.), la rotation des cultures, l’association des diverses espèces, etc., j’obtiendrai d’excellents résultats sans recourir aux pesticides, fongicides et insecticides si nocifs.

Je ne m’empoisonnerai plus avec les 336 produits chimiques, qui garnissent si discrètement les différents emballages, et qui, en réalité, sont essentiellement destinés à :

  • sélectionner les légumes (ils doivent mûrir tous au même moment pour éviter les pertes.)
  • endurcir les légumes (pour qu’ils supportent mieux les multiples manipulations et transports
  • prolonger leur fraîcheur (pour qu’ils paraissent plus frais, plus longtemps à l’étalage.)
  • fortifier les légumes pour qu’ils atteignent une productivité maximale (on les a tellement dopés qu’ils ne parviennent plus à se défendre naturellement contre leurs prédateurs et maladies.)
  • rendre les légumes plus attrayants pour les consommateurs (couleurs, formes, normes diverses etc.)

Tous ces produits chimiques ne sont nullement bénéfiques aux consommateurs de fruits et légumes, bien au contraire. Alors, pourquoi nous, les jardiniers amateurs, devrions-nous les utiliser ?

Ce 24 octobre 2018, Le Soir révélait que, selon une très sérieuse étude concernant la nocivité des produits
chimiques utilisés en agriculture, 34 % des femmes « qui mangent bio » ont plus de chance DE
NE PAS SOUFFRIR D’UN CANCER DU SEIN… que celles qui mangent de la nourriture traditionnelle.
Dès lors, pourquoi continuer à utiliser ces produits nocifs ?
Pour que certains s’enrichissent au détriment de notre santé à tous ?

Moi, grâce à mon potager « bio», je cultiverai des légumes sans doute parfois mal formés, tachetés ou plus
petits ; mais ils seront très sains, très frais, très abondants et surtout toujours disponibles (à chaque saison son légume) ; des légumes qui garantiront surtout ma bonne santé, celle de ma chère famille….et aussi celle de mon modeste portefeuille.
Croyez-moi, cultiver un potager « bio » peut-être, actuellement, considéré comme un luxe !

Dans le même ordre d’idées, rappelez-vous cette citation attribuée au chef apache Géronimo (sud-ouest des Etats-Unis, vers 1882) : « Quand le dernier arbre aura été abattu, la dernière rivière empoisonnée et le dernier
poisson pêché, alors, l’homme blanc s’apercevra que l’argent ne se mange pas. »


Jusqu’à présent, l’Homme n’a rien compris. Égoïstement, il poursuit, encore et toujours, sa ridicule et insatiable
quête d’or; même s’il constate que son comportement menace l’espèce humaine de disparition.
Vos aînés feront-ils le nécessaire pour sauver l’humanité ?
J’en doute,…certains pourraient perdre trop d’argent.

Mais vous, les jeunes (et les générations à venir), comprendrez-vous enfin

  • que le véritable problème, c’est la surpopulation mondiale ?
  • qu’en limitant drastiquement les naissances dans le monde entier et en gaspillant beaucoup moins de
    nourriture (1/3 de la nourriture dans les régions les plus riches), vous pourriez éradiquer durablement
    la famine sur terre ?
  • que le monde étant devenu un village, vous disposez, enfin, des moyens nécessaires pour assurez une paix durable…à condition de traiter plus équitablement tous les hommes et toutes les femmes de notre belle planète bleue.

Mais cela, c’est une autre histoire…On peut quand même en rêver !

Auteur/Autrice