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Terre promise : l’art de produire ses propres semences

Lyne BELLEMARE

Février 2023            13,99 €          

Éditeur : QUEBEC/AMERIQUE EAN 13 : 9782764449622

Au cours du siècle dernier, 75 % des variétés de plantes qui servaient à notre alimentation ont disparu. En ce sens, apprendre à cultiver ses semences constitue plus que jamais un acte militant en faveur du contrôle de notre système alimentaire et contre le monopole de l’industrie.

De l’extraction des graines à l’art de la pollinisation manuelle, en passant par l’entreposage et la conservation des semences artisanales, cet ouvrage vous dévoile littéralement tout ce qu’il y a à savoir pour prélever vos propres semences de la façon la plus optimale possible afin de cultiver vos légumes, fruits et herbes en toute autonomie.

Préface de Mélanie Grégoire

Issue d’une famille d’horticulteurs, Mélanie Grégoire est directrice générale des Serres St-Élie à Sherbrooke (ville du Québec) et auteure du livre « Les quatre saisons de votre potager ». Elle a toujours aimé partager ses trucs et le savoir acquis grâce à sa famille et à ses études en horticulture. Que ce soit à la télévision, à la radio ou par l’intermédiaire d’un livre, d’un carnet, Mélanie rend le jardinage facile et agréable.

Serres St-Élie et Semence Terre promise : s’unir pour mieux partager une passion commune !

Terre promise est une semencière artisanale locale qui produit des semences écologiques de variétés potagères rares ou en voie d’extinction.    https://terrepromise.ca

https://www.erudit.org/fr/revues/continuite/2019-n161-continuite04719/91163ac.pdf

« Quand tu contrôles les semences, tu as le contrôle sur la nourriture d’un peuple », fait remarquer Lyne Bellemare, directrice de Terre promise, une semencière artisanale située à Ahuntsic. Or, la production semencière québécoise a perdu son savoir-faire historique et se trouve dépendante de l’étranger, au détriment de notre sécurité alimentaire.

« Depuis un siècle, nous avons perdu plus de 75% des variétés de semences, des variétés locales et adaptées à notre région », affirme Mme Bellemare.

C’est en travaillant chez Semences du patrimoine, un groupe de conservateurs de semences provenant d’un bout à l’autre du pays, qu’elle découvre l’hécatombe. Elle décide alors de fonder Terre promise. La ferme d’un hectare cultivée en permaculture à L’Île-Bizard fait (re)vivre 250 variétés rares ou anciennes, dont certaines patrimoniales comme le maïs canadien blanc ou la tomate « mémé de Beauce ». C’est qu’au-delà d’un pan de notre histoire autrement voué à disparaître, perdre la maîtrise des semences maraîchères est un enjeu sociétal d’importance.

Auteur/Autrice