- Les taches noires
La maladie dite des taches noires (Black spot) est incontestablement la plus fréquente et la plus dangereuse des maladies contagieuses du rosier.
Au début, cette infection se manifeste sur les feuilles par de petites taches brun violacé de 2 mm de diamètre. Ces taches grandissent lentement et, après quelques semaines, atteignent 12 mm de diamètre. En même temps, autour de la tache, la feuille passe du vert au jaune et ensuite au noir.
L’infection commence par les feuilles les plus basses, du fait que les spores du champignon parasite viennent d’abord des taches des feuilles malades de l’année précédente restées sur le sol pendant l’hiver. Les spores de ces taches, transportées par les gouttes de pluie, doivent rester mouillées pendant au moins sept heures pour germer et réussir leur pénétration des tissus de la feuille. La réussite de l’infection augmente avec la longueur de la période pluvieuse.
La progression de la maladie peut atteindre toutes les feuilles du rosier. Les feuilles atteintes tombent et laissent des tiges dénudées. La plante s’affaiblit au cours du temps et cesse de fleurir.
- Le blanc
Le «blanc » ou oïdium se manifeste par un duvet blanchâtre qui recouvre les feuilles et les boutons floraux et les déforme ou provoque leur chute.
Le champignon qui provoque le blanc du rosier, est propre au rosier et ne s’attaque pas aux autres plantes du jardin.
Contrairement à celui de la tache noire, il ne se développe pas au cours des fortes périodes de pluie. Il préfère les nuits humides et les jours secs. Il apparaît surtout dans le courant de l’automne.
- La rouille
Cette maladie passe souvent inaperçue car les fructifications orange du champignon sont placées à la face inférieure des feuilles. Ce parasite provoque des dégâts considérables car il provoque la chute des feuilles. La poussière rougeâtre présente sur les feuilles comprend des quantités impressionnantes de spores.
Traitements
Au cours des années pluvieuses (été et automne 2005 par exemple), les variétés de rosiers sensibles à ces maladies (c’est le cas de la plupart des nouvelles variétés) sont quasi totalement défeuillées. Le seul moyen de les protéger efficacement est le traitement répété à l’aide d’un fongicide spécifique, dont la matière active agit contre ces parasites. Une pulvérisation par temps sec tous les quinze jours est recommandée. En période de sécheresse, les traitements peuvent être suspendus.
