Aller au contenu

Chaque année, le houx s’invite dans les décorations de Noël.

Ilex aquifolium

Depuis la nuit des temps, notamment dans l’Antiquité païenne, le houx est le symbole de la persistance de la vie végétale au cœur de l’hiver.

Symbole de Noël, le houx est pour les Chrétiens associé à la naissance de l’Enfant Jésus.  Le roi Hérode, cherchant à massacrer tous les nouveau-nés juifs pour éliminer celui que l’on annonçait comme le Roi des Juifs. Marie, Joseph et l’enfant s’enfuirent en Egypte. Selon une légende populaire, à l’approche d’une troupe de soldats, ils se cachèrent dans un buisson de houx, qui, dans un élan miraculeux, étendit ses branches pour dissimuler la Sainte Famille derrière son épais feuillage épineux. Sauvés, Marie bénit le buisson de houx et souhaita qu’il restât toujours vert en souvenir de sa protection et comme symbole d’immortalité.

Il s’agit également d’un symbole de protection à Noël.                                                    Depuis, ces petites baies illuminent le mois de décembre.

Le Houx est considéré comme un porte-bonheur, un chasse-diable, un protecteur des troupeaux, des humains.

Les charretiers avaient pour coutume de glisser une cheville de houx en cachette de leur client afin qu’il n’ait pas d’accident avec son attelage, pour que ça porte chance au convoi.                               

Les Celtes imaginaient que les esprits s’y réfugiaient car le soleil ne quittait jamais le houx et il restait toujours vert.

On faisait autrefois des balais de houx purificateurs utilisés sur les autels et dans les maisons ou les plans de travail.     

 On se servait autrefois des feuilles du houx, regroupées en fagots appelés houssoirs, pour ramoner les cheminées.

Le mot « houspiller » vient de cet arbre et de cet usage.   

Les Catholiques ont vu la vie du Christ dans cet arbre car ses fleurs blanches symbolisent sa pureté, les baies rouges son sang et ses épines la couronne du Christ.

Auteur/Autrice