L’Association des Journalistes du Jardin et de l’Horticulture (AJJH) a décerné son Prix Saint-Fiacre 2023 à Stéphane Marie, Dany Sautot et Pascaline Noack pour La Maubrairie, jardins du bocage.
Stéphane Marie a déjà écrit de nombreux ouvrages, mais c’est sans doute dans ce dernier livre qu’il se livre le plus. En effet, s’il nous présente ses jardins de la Maubrairie, son propos est d’exprimer combien ces créations sont ancrées à la fois dans la tradition familiale et surtout dans le paysage normand qui l’a vu naître : le bocage.
Pendant deux ans, avec ses fidèles complices, Dany et Pascaline, l’autrice des superbes images, il a arpenté en toutes saisons les jardins, initiés depuis 30 ans et le paysage environnant dans lequel ils sont si bien intégrés.
Enfant, Stéphane parcourait chaque semaine ce bocage typique pour retrouver sa grand-mère et y avait découvert au fil des saisons, les plantes locales, dont certaines, trouveront place dans ses jardins, en haie (aubépines, hêtres) ou en sous-bois (primevères, jonquilles).
Pascaline Noack, photographe, a reçu le prix Saint-Fiacre. Stéphane Marie était dans son jardin abimé par la tempête Ciaran ©S. Gerbault
La découverte commence par :
- Le Jardin du matin, le premier réalisé, et qui, en léger surplomb de la maison, évoque une scène de théâtre, univers dans lequel Stéphane a commencé sa vie professionnelle ! Cette scène assez close a peu à peu abrité toute une collection végétale, intéressante toute l’année.
- Deuxième étape, le Jardin du midi, largement ouvert sur le paysage et marqué par une pièce d’eau au très sobre dessin, un jardin de gravier près de la maison et toute une série d’arbustes le long des deux allées qui conduisent au
- Jardin du soir. Au début, on ne pouvait y accéder que par une chasse (chemin creux) descendant de la maison, ce qui lui conférait un attrait complémentaire.
Ce jardin s’achève par une vaste perspective ouverte vers l’horizon.
Et, un peu plus bas encore, vraiment niché dans le bocage, le nouveau potager.