Les bruyères exigent un sol acide, de pH 4,5 pour se développer correctement.
Après un labour profond, incorporez de la tourbe, de la terre de bruyère et de la terre forestière. Les bruyères ont un enracinement traçant et ne supportent pas le sarclage entre les touffes. On peut dès lors recouvrir le sol avec des écorces, des copeaux de bois et même de la sciure. La végétation et la floraison sont riches en couleurs pendant toute l’année.
On peut pour la beauté du paysage créer de petites buttes et même une mare. Un arrière-plan de conifères nains au feuillage persistant donnera un peu de relief et on ajoutera des feuillus de sol acide : rhododendron, skimmia, pieris, etc.
Il faut compter douze plants par m² en moyenne mais on conseille de les grouper par trois.
Plusieurs années seront nécessaires pour obtenir une couverture suffisante du sol. En attendant, dans les espaces libres, on peut installer des bulbes : perce-neige, crocus, tulipe, etc.
L’entretien est particulièrement aisé. Taillez une fois par an après la floraison en coupant les fleurs fanées. Arrosez lors d’une forte sécheresse. Entretenez une couverture de compost en automne.
Les espèces les plus appréciées sont Erica carnea et Erica cinerea. E. carnea est la bruyère d’hiver qui peut supporter les sols calcaires, ses variétés présentent des floraisons aux coloris variés. E. cinerea est la bruyère cendrée commune des landes.